C’est une nouvelle demande d’extension de la carrière Sagrex à Lustin-Profondeville, qui mobilise ces derniers mois les riverains et le collectif citoyen Notre Vallée s’opposant à la logique de l’extractivisme industriel au profit des actionnaires. Pour permettre une exploitation pendant une soixantaine d’années supplémentaires, cette extension déjà refusée en 1998, démolira la moitié du magnifique synclinal de Walgrappe sur la vallée de la Meuse, dont le caractère exceptionnel était déjà référencé dans des ouvrages géologiques du siècle dernier.

Le lancement fin juillet d’une pétition contre ce projet nous donne l’occasion rêvée d’apporter notre soutien concret aux collectifs du réseau Occupons le terrain qui seront présents au Village des possibles d’Esperanzah.

Les Actrices et Acteurs des Temps Présents revendiquent depuis longtemps la reconquête de territoires politiques au rythme lent de la MARCHE. Nous vous proposons donc de retrouver le collectif citoyen Notre Vallée ce jeudi 28 juillet 2022 à 10h00 à Profondeville pour rejoindre ensuite à pied le festival Esperanzah à Floreffe (16km env.)

En passant du bassin versant de la Meuse et vers celui de la Sambre, nous établirons un contact physique entre territoires où humains et paysages sont peut-être en danger, en nous rappelant les marches déjà menées en Wallonie contre la privatisation des ressources communes par les carriers et les bétonneurs.

DÉTAILS Marche 28/07/2022 Profondeville – Esperanzah

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Les Actrices et acteurs des temps présents avec leurs complices au sein du DK initient un cycle de réflexions et d’échanges sur les communs.

C’est quoi d’abord les communs, le commun, un commun ? Il n’y a pas de définition commune…

Un commun ce n’est pas seulement une chose qui, par nature, n’appartient à personne comme l’air ou l’eau que d’aucuns privatisent. Un commun c’est une ressource qu’une communauté d’utilisatrices et d’utilisateurs institue comme tel en décidant d’en garantir l’accès égal et de le gérer selon des règles qu’ils établissent en commun. Le commun, c’est une alternative à la propriété privée et à la régulation étatique. Le commun, c’est un faire ensemble, une manière aussi de faire pays dans un pays. Ce pourrait être un projet politique. Qui est à créer ou qui est déjà là…

Pour mieux comprendre les différentes acceptions de la notion, pour explorer ses exigences et implications, pour voir comment l’expérimenter et la déployer, le cycle propose un atelier de lecture (textes d’Olstrom, Dardot & Laval, Negri…), des rencontres avec des collectifs qui pratiquent un commun (l’électricité de quartier, les logiciels libres, le marais Wiels, la mobylutte, le Grand Bois Commun, Community land trust…) et des débats avec les auteurs de certains textes.

Le cycle aura lieu plus ou moins un mercredi sur deux à 18h15 au DK (70B rue de Danemark – 1060 Bruxelles)

• 11 mai : présentation du cycle, propositions, lecture : l’introduction du « Que sais-je ? » d’Édouard Jourdain
• 25 mai : lecture : « Histoire des communs » (in E. Jourdain, Les communs)
• 8 juin : lecture : Elinor Olstrom, Gouvernance des biens communs (extraits)
• 22 juin : lecture : Pierre Sauvêtre, « Le travail commun au-delà de la coopération » – Discussion sur la suite du cycle.

Le programme évoluera au gré des propositions et expérimentations des participantes et participants, sachant que d’autres dates pourraient se rajouter.

Modalités: Entrée libre à tous dès le début de la permanence Dk vers 16h. Chacune et chacun peut venir quand il veut ou peut. Il n’est pas nécessaire de tout suivre. Et la lecture préalable des textes n’est nullement indispensable…

Partout en FWB, des lieux culturels se rassemblent sous la bannière de Still Standing for Culture pour une cinquième action et décident d’ouvrir leurs portes au public.
Entre le 30 avril et le 8 mai, il y aura chaque jour en Belgique des activités culturelles : projections, spectacles, concerts, débats, performances, répétitions publiques…
Le samedi 1er mai sera particulièrement foisonnant, parce que la Journée Internationale des Travailleur.se.s symbolise notre volonté de renouer avec nos métiers et avec leur dimension publique.

En soutien des artistes et des acteurs culturels, les Actrices et Acteurs des Temps Présents vous convient au Dk pour le prochain

Dkabaret – Déconfinons la culture

Ce Samedi 1er mai 2021, à partir de 18h30 jusqu’à 22h
Au DK, 70b Rue de Danemark, à Saint-Gilles

Exploration, à travers les formes scéniques du cabaret contemporain, de luttes de jadis et d’aujourd’hui visant un avenir libre, digne et sain.

Avec e.a. Maïa Chauvier, Jeanne Pruvot Simonneaux, Saïd Elouizi, Amir Ben Abdelmoumen, Nicolas Ankoudinoff, Roland Devresse, Tom Nisse et Antoine Boute – participation du public souhaitée

Sur réservation par mail via nisse@collectifs.net (places disponibles limitées)
Dans le respect des distances et port du masque obligatoire

Cela fait une année qu’après avoir laissé se terminer Batibouw, le gouvernement belge a pris la mesure de la pandémie de Covid-19 et pris des mesures hors du commun pour la gérer. La crise à laquelle nous étions confronté.e.s et non préparé.e.s nécessitait une intervention d’exception. Force est de constater qu’aujourd’hui, le bilan de cette gestion soulève nombre d’insatisfactions et de questions.

Nous ne nous étendrons pas outre mesure sur le bilan catastrophique de cette année de gestion de crise, sur les mensonges, sur les incohérences, sur les deux poids deux mesures, sur les dispositions inégalitaires, sur la focalisation sur un seul virus au détriment d’autres pathologies et souffrances, sur les coûts sociaux et psychologiques… Si ce n’est pour souligner à quel point cette politique a révélé à qui elle obéissait, étymologiquement à qui elle tendait l’oreille.

La gravité et l’urgence de la crise aura permis de faire passer bien des pilules liberticides, antisociales, antidémocratiques et budgétaires. C’est un air bien connu : face au péril, il faut se serrer les coudes et la ceinture. Pourtant, l’effort du moment auquel tout le monde consentait se prolonge sans évaluation de ses résultats et sans plus questionner sa légitimité. Et tout se resserre et se rétrécit l’air de rien…

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